Pas de taxes sur les plus-values des résidences principales

Pas de taxes sur les plus-values des résidences principales

Le ministre de la Ville et du Logement a une nouvelle fois réaffirmé son opposition face à la taxation de la plus-value sur les résidences principales. Un choix qui va à l’encontre d’Emmanuel Macron, qui semblait favorable à cette mesure.

Julien Denormandie

Julien Denormandie

Pour quelles raisons s’y oppose-t-il ?

Dans un entretien publié par la Tribune ce mardi,  Julien Denormandie a réaffirmé sa position pour la seconde fois de l’année :

Je suis opposé à la taxation de la plus-value de la résidence principale car toute mesure qui vise à augmenter la fiscalité des logements ne va pas dans le sens d’une diminution de leur coût.

Tout en justifiant ensuite qu’une telle réforme entraînerait une hausse du prix des logements.

Rappelons que pour l’heure, seules les plus-values réalisées sur les résidences secondaires et les biens locatifs sont taxées.

Quelle est la position du gouvernement ?

Pourtant, la mesure divise au sein même du gouvernement. Lors d’un débat survenu avec des habitants de Bourg-de-Péage en janvier dernier, Emmanuel Macron avait qualifié de « bonne mesure » la proposition d’un maire de taxer les plus-values réalisées dans le cadre de la revente d’une résidence principale.

L’objectif de la réforme étant d’allouer des subventions pour les lignes de TGV et les grandes infrastructures.

Depuis, cette sortie il n’est plus exprimé sur le sujet et l’association des maires de France a par ailleurs indiqué à BFMTV ne jamais avoir eu vent d’une telle mesure.

À ce stade, les positions ne semblent pas figées et nul ne doute que la taxation des plus-values sur les résidences principales va être un sujet à surveiller en cette année 2019.

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